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Je m’appelle Eric.
Je suis biologiste de formation, passionné de nature et père de 3 merveilleuses petites sauvageonnes élevées à l’air pur des forêts d’Afrique Centrale.
Avant toute chose, je tiens à préciser que je ne suis pas:
Pour le coup, je ne suis qu’un ex-gamin qui adore simplement passer du temps dehors à se promener dans les bois, … et qui entretemps aura appris deux-trois trucs de « bushcraft » qu’il souhaite partager au travers d’un blog.
Jusqu’à il n’y a pas si longtemps, quand on me demandait ce que je faisais dans la vie, je répondais que j’étais en charge de la protection d’un parc national de la taille d’une province belge au cœur d’une des forêts les plus sauvages et isolées d’Afrique.
J’ai, en effet, passé les vingt dernières années à crapahuter dans la jungle équatoriale africaine à la recherche de traces de gorilles, de nids de chimpanzés et de crottes d’éléphants (véridique, c’est un métier !).
Cela m’a permis de vivre des moments inoubliables dans une nature vierge de toute intervention humaine, mais aussi certaines situations qui m’ont convaincu qu’un minimum de connaissances du milieu naturel pouvait s’avérer fort utile le moment venu.
Depuis longtemps, je rêvais de vivre quelque part en Afrique où je verrais des éléphants dans mon jardin.
Ça, ça vient de mon enfance ! Permettez que je vous raconte …
J’étais à l’aube de l’adolescence quand mes parents ont divorcé. En une fois, j’ai eu l’impression d’être catapulté hors de l’enfance insouciante et forcé à grandir d’un coup !
Le jeune garçon que j’étais avait peu de figures masculines à prendre en référence. C’est ainsi qu’une femme hors-du-commun me servit d’inspiration pour définir l’homme que j’allais devenir : Dian Fossey, la célèbre primatologue américaine dont la vie a inspiré le film Gorilles dans la brume.
Quel courage et quelle détermination chez cette femme !
C’était une évidence : je voulais devenir comme elle, primatologue, et sauver les espèces animales africaines de l’extinction envers et contre tout.
Ce rêve d’enfant m’aura effectivement conduit en Afrique quelques années plus tard. J’ai même fait un doctorat sur les grands singes au Cameroun. Cela m’aura valu de parcourir de long en large la jungle humide d’Afrique Centrale à pied. Approximativement 300km par an pendant 4 ans, accompagné de guides pygmées Ba’Ka !
Quelle école de voir ces pisteurs Ba’Ka évoluer en forêt !
Mais je n’ai réellement pu apprécier leur savoir-faire qu’après avoir vécu quelques déconvenues qui animent encore quelques-unes de nos soirées entre amis.
L’une d’elles m’a fait comprendre qu’on est bien peu de choses sans connaissances de son milieu, même avec toute la technologie disponible à porter de main.
Un concept régulièrement mentionné dans les écoles de survie est la pyramide de la survie.
En gros, cela dit qu’une issue positive à une situation tangente sera d’autant plus probable que les acteurs concernés auront d’une part, la volonté de s’en sortir et, d’autre part, des connaissances qui leur permettent de prendre les bonnes décisions.
L’équipement dans ce type de situation n’a en fait que peu d’influence.
J’ai pu en faire le constat lors d’une de mes expéditions au cœur de la jungle africaine au début de ma carrière.
Mes pisteurs Ba’Ka et moi tracions notre chemin à la machette dans la brousse, loin de toutes civilisations. Sur mes instructions, nous nous frayions un étroit passage dans cet entrelacement de végétation qu’est la forêt équatoriale.
Un jour, un besoin pressant m’a fait mettre en pause cette colonne hétéroclite afin de me soulager. J’envoya mes pisteurs prendre un peu de distance et me suis décalé de notre tracé pour pouvoir faire mon affaire en toute tranquillité.
Le doux moment de plénitude passé, je fis demi-tour pour rattraper mes comparses qui étaient censés m’attendre une centaine de mètres plus loin. Rien n’y fît ! Je ne retrouvais plus le chemin sur lequel nous étions passés quelques instants auparavant.
Confiant que la technologie allait me sortir de cette situation, je consultai le GPS accroché à ma ceinture.
Je fus pris d’angoisse en voyant que mon tracé sur l’écran du GPS était aussi intelligible qu’un fil de pêche entremêlé (probablement en raison de mes recherches approfondies d’un lieu adéquat pour faire mon affaire).
J’essayai de faire quelques pas dans différentes directions mais ne fis qu’aggraver la situation en ajoutant encore plus d’allers et retours sur un tracé déjà incompréhensible.
Au bout de dix minutes occupées à couper la forêt de long en large, c’était clair : j’étais perdu !
Pris de panique et ravalant ma fierté, je lâchai un cri digne d’un jeune céphalophe en rut espérant que mes pisteurs m’entendent et viennent me chercher. C’est alors qu’une voix calme et tranquille surgit à quelques mètres à peine derrière moi :
On t’observe depuis un moment, mais on ne comprend pas bien ce que tu es en train de faire !
Force est de constater que ma merveilleuse technologie ne faisait pas le poids face à l’expérience et aux connaissances qu’ont les pygmées Ba’Ka de leur milieu.
Ce jour-là, je compris une chose: que des connaissances même sommaires peuvent faire la différence entre quelqu’un qui subit une situation et un autre qui la gère.
Personnellement, je ne voulais plus jamais faire partie du premier groupe.
Et oui, j’ai aussi le bonheur et le privilège d’être le père de 3 merveilleuses filles. Ça va sans dire qu’il y a de l’action à la maison !
Comme tout parent, je ne peux que faire le constat que le monde dans lequel elle grandissent n’est déjà plus le même que celui que j’ai connu enfant (Ouah, le vieux chnoque !).
Et comme tout parent, je souhaite qu’elles acquièrent toutes les aptitudes nécessaires pour tracer elles-mêmes leur propre avenir.
Bien que la technologie prend et prendra certainement une grande place dans leur vie, c’est mon souhait qu’elles ne perdent jamais ce lien avec l’environnement naturel qui est le leur.
C’est pourquoi, j’avoue que pour garder mes trois sauvageonnes actives, avec leur 5 sens en éveil et à distance des écrans, j’aime leur transmettre des connaissances de bushcraft et les initie aux techniques de survie en milieu naturel. Et je peux vous dire que nous ne voyons pas le temps passer !
Chaque moment passé en famille en plein air est un véritable régal. Ma source personnelle de bonheur dans ce monde !
Aujourd’hui, j’ai créé ce blog pour partager des connaissances sur le bushcraft et la survie douce.
Mon but ultime est d’encourager tous ceux qui ont perdu ce lien avec la Nature à le retrouver, comme un adulte souffrant du Syndrome de Peter Pan qui retrouverait son imaginaire d’enfant.
La Nature ne nous est en rien hostile, mais elle vient avec ses propres lots de règles qu’il faut connaitre si on veut y évoluer en toute sécurité.
Certaines aptitudes demandent également à être maitrisées pour qui veut s’y aventurer. Vous pouvez d’ailleurs tester vos aptitudes en répondant à ce quizz ici.
Je vous propose de découvrir le bushcraft et quelques techniques de survie au travers de mes formations et autres articles sur mon blog, afin que vous puissiez, vous aussi, passer des moments inoubliables en famille en plein air.
Et le meilleur dans tout cela est que vous serez en mesure vous aussi de passer ces connaissances à vos enfants.
Imaginez seulement le regard dans leur yeux quand vous leur direz « on part bivouaquer ce weekend » ou quand vous enseignerez comment allumer leur premier feu …
Allons-y ! Emmenons-les jouer dehors !
Si vous voulez en savoir plus sur moi, je raconte quelques anecdotes (bushcraft ou autre) dans ma newsletter, alors abonnez-vous 😉
Je suis zoologiste et père de 3 merveilleuses petites sauvageonnes élevées à l’air pur des forêts d’Afrique Centrale.
Mon but ultime dans la vie est d’encourager tous ceux qui ont perdu leur lien avec la Nature à le retrouver, en utilisant le bushcraft comme moyen pour y parvenir.
Tout ce que j’y ai appris, j’aimerais le partager avec vous !
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